Les trésors de la mer
Les trésors de la mer
scroolDot

Les trésors de la mer

Huîtres, moules, bulots… A déguster sur un plateau et sans modération.


Huîtres, moules, clams, bulots, bigorneaux… dégustez-les sur un plateau et sans modération. Ils sont bons pour la santé et le palais !

Les diététiciens vous le confirmeront : les fruits de mer ne sont jamais contre-indiqués dans un régime (surtout si vous évitez de les accompagner de graisses). Mangez-les citronnés, à la marinière ou nature et ne boudez pas votre plaisir. Une idée reçue voudrait que consommation de coquillages rime avec mois en « R ». Sachez seulement que durant les mois sans « R », les huîtres seront plus laiteuses, donc plus crémeuses. Question de goût ! Leur nom vient du latin ostrea et leur élevage s’est développé en Europe au cours du siècle dernier. Les connaisseurs n’ignorent pas qu’il existe une différence entre les Fines de Claire (numérotées selon leur calibre, plus le numéro est élevé, plus l’huître est petite), les Creuses de Bretagne, les Spéciales… Habituellement consommées crues, elles se cuisinent également (La Mère Germaine les propose gratinées au champagne). De Fréjus à Monaco, en passant par Cannes, Golfe-Juan et Antibes, la Côte compte quelques restaurants incontournables. A la Marée (quatre enseignes dans le même esprit), où variété et qualité font bon ménage, de la version « A la découverte des huîtres » jusqu’au « Plateau prestige », chacun pourra apprécier l’huître dans toute sa splendeur. Astoux, installé à deux pas de la mythique Croisette depuis 1920, multiplie les propositions et attire toujours les inconditionnels. A s’offrir, une fois dans sa vie de gourmet, le « Mammouth marin » (langouste, tourteaux, huîtres, palourdes, amandes, clams, bigorneaux, moules, bulots, crevettes roses et grises), une expérience gustative inoubliable. Dans la ville du festival toujours, face au vieux port et avec une déco Art déco, Pierrot 1er perpétue la tradition de la précieuse coquille (de Marennes, de Bouzigues…). Tétou à Golfe-Juan ! Son seul nom évoque les richesses marines et le bonheur de les voir servies à table. Un peu plus à l’Ouest, au cœur du Cap d’Antibes, César, le restaurant de la plage Keller... La capitale azuréenne n’est pas en reste. Flo demeure la référence niçoise, avec son superbe banc de l’écailler, et la composition de ses plateaux de fruits de mer relève de l’art. L’ambiance ? Brasserie chic. Le Café de Turin, très couru par les autochtones et les amateurs, joue lui aussi la carte du banc. Changement de cadre avec Boccaccio et sa mise en scène façon caravelle. Le « Plateau royal » bénéficie là d’un environnement à la hauteur. A Monaco, Principauté oblige, le Saint-Benoît domine la mer et un déjeuner ou un dîner sur sa terrasse reste un moment rare. Admirer le plateau de fruits de mer maison, la Grande Bleue en toile de fond, fait partie des vrais bonheurs de l’existence. Un plaisir qu’il vous faudra brider jusqu’à l’automne au Café de Paris. La célèbre brasserie ne sert en effet ses coquillages que du 1er octobre au 31 mars.

bienDexception
Table incontournable de la région, Flo possède un banc de l’écailler riche de saveurs. Ici, la mer est à l’honneur et chacun peut composer son plateau idéal. A emporter ou à consommer sur place, dans un décor de brasserie typiquement parisienne.
Table incontournable de la région, Flo possède un banc de l’écailler riche de saveurs. Ici, la mer est à l’honneur et chacun peut composer son plateau idéal. A emporter ou à consommer sur place, dans un décor de brasserie typiquement parisienne.
bienDexception
Au Café de Paris, à Monaco, on ne consomme pas des coquillages toute l’année. Raison de plus pour rejoindre le Rocher pendant la période bénie des dieux où huîtres, palourdes, bulots… s’invitent dans votre assiette.
Au Café de Paris, à Monaco, on ne consomme pas des coquillages toute l’année. Raison de plus pour rejoindre le Rocher pendant la période bénie des dieux où huîtres, palourdes, bulots… s’invitent dans votre assiette.
bienDexception
Dîner au Saint-Benoît, c’est profiter d’une vue idyllique, sur la Méditerrannée… et dans son assiette.
Dîner au Saint-Benoît, c’est profiter d’une vue idyllique, sur la Méditerrannée… et dans son assiette.

Carnet :

A la Marée, 10 bd Jean-Hibert, Cannes (04 92 98 05 50), 167 promenade des Flots Bleus, Saint-Laurent-du-Var (04 93 14 12 42), Port Santa Lucia, Saint-Raphaël (04 94 19 25 38), place des Galoubets, Fréjus (04 94 83 14 57). Ouvert 7 j/7. De 15 € l’assiette de l’écailler à 95 € le plateau Royal Prestige pour 2 personnes. Astoux, 43 rue Félix-Faure, Cannes (04 93 39 06 22). De 5,60 € les 6 huîtres à 90 € le Mammouth Marin. Bocaccio, 7 rue Masséna, Nice (04 93 87 71 76). Café de Turin, 5 place Garibaldi, Nice (04 93 62 29 52). Café de paris, Place du Casino, Monaco (00 377 92 16 20 20). Plateau avec tourteau : 61 € et avec homard : 76 €. Flo, 2 rue Sacha Guitry, Nice (04 93 13 38 38). La Mère Germaine, 7 quai Amiral Courbet, Villefranche-sur-Mer (04 93 62 29 51). Carte : environ 48 €. Le Saint-Benoît, 10 ter avenue Costa, Monaco (00 377 93 25 02 34). Fermé dimanche soir et lundi. Plateau : de 25 à 80 €. Pierrot 1er, 51 rue Félix-Faure, Cannes (04 93 39 03 95). Carte : environ 50 €. Restaurant Le César, plage Keller, chemin Garoupe, Juan-les-Pins (04 93 61 28 23). Tétou, 8 avenue des Frères Roustan, Golfe-Juan (04 93 63 71 16).

Par Cécile Olivéro

Découvrez des annonces dans le département Alpes Maritimes