Déjeuner sur le pouce
A l’heure du déjeuner, recette pour bien grignoter sans perdre de temps.
A l’heure du déjeuner, pas le temps d’en perdre… du temps. Mais pas question non plus de bâcler le repas. Recette pour bien grignoter.
C’est devenu une habitude : on ne s’éternise plus des heures à table pour le déjeuner. Parce que, justement, nos minutes sont précieuses et parce qu’aussi le dîner passe désormais pour notre priorité culinaire. Moralité, nous bouclons nos agapes en une demi-heure minimum, une heure maximum, sans pour autant manger n’importe quoi. Et surtout pas n’importe où. Car le cadre est devenu tout aussi important que le contenu de nos assiettes. A Cannes, deux adresses méritent que l’on s’y attable. Pour son côté bistrot parisien, Simplicité ; pour son esprit zen, O’Tchan. Le premier la joue total look, avec tables bistrot, chaises toutes différentes, sets et cuisines du Sud : petits farcis niçois, lapereau, charcuterie espagnole… Le tout mitonné par les chefs de Mantel. Chez O’Tchan, pas de surprise ! C’est Ernest qui prépare les petits pains garnis et les pâtisseries. A Antibes, tout près des remparts et du port, impossible de manquer L’Endroit, l’adresse branchée du moment, avec mobilier et déco design et clientèle assortie. Une pause d’un quart d’heure vous permettra d’avaler un sandwich (froid ou chaud) avec un verre de vin. Au-delà, ce sera la formule du midi, qui varie très régulièrement en fonction du marché. Sur Nice, le choix est vaste. Dernier-né de ces lieux où l’on s’arrête à toute heure, Le Local. A la pause déjeuner, se retrouvent ici les professions libérales, les gens de la com’, les happy few. On compose soi-même son assiette à partir de produits italiens (ou on opte pour le plat du jour) et en moins de trois quarts d’heure, on saute de nouveau dans son 4 x 4 ou sa Smart, direction le premier rendez-vous de l’après-midi. Tendances aussi, Le 555 et le Café Rouge ont en commun la couleur synonyme de passion. Version chic pour le 555, où Carlos, pape du « non gras », cuit ses poissons dans un four à vapeur mixte et prépare ses légumes au wok. Pas de crampes d’estomac à craindre pour la deuxième partie de la journée. Au Café Rouge, un seul plat (du jour), mais une multitude de sandwiches étudiés, avec pain de mie aux olives, aux noix… et agrémentés de produits frais et variés et un joli choix de salades composées. Pour les inconditionnels du bar à vins, Le Tono, avec nouvelle déco, nouvelle cuisine (fusion) et nouvelle ambiance. Ne comptez pas déguster une assiette de tapas pour votre déjeuner (elle n’a droit de citer que le soir). Non, ce sera du saumon fumé sauce au raifort, des préparations à base d’herbes asiatiques et d’Amérique du Sud. Conclusion : on peut grignoter sur le pouce et s’en lécher les doigts !
Carnet
Café Rouge, 7 rue Paul-Déroulède, Nice (04 93 82 04 42). Plat du jour : 10 €. Salades à partir de 5 €. L’Endroit, 29 rue Aubernon, Antibes (04 97 21 14 10). Déjeuner : 11 €. Le Local, 4 rue Rusca, Nice (04 93 14 08 29). Déjeuner : à partir de 9 €. Le Tono, 18 avenue Georges-Clémenceau, Nice (04 93 87 84 17). A partir de 8 et jusqu’à 20 €. Le 555, 16 rue Maréchal-Foch, Nice (04 93 88 48 74). Plat du jour : 11 €. O’Tchan, 4 rue Félix-Faure, Cannes (04 93 39 16 37). Le « Goût du jour » : 15 €. Simplicité, 5 rue Jean-Daumas, Cannes (04 93 68 27 40). Formule déjeuner : 15 €.
Par Cécile Olivéro - photos : E. Andreotta
