Che viva Italia !
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Che viva Italia !

La cuisine italienne est riche, variée, savoureuse. Loin de se limiter aux pâtes, elle offre une palette de goûts et de saveurs qui ravit les palais les plus délicats. Voyage culinaire chez nos amis transalpins.


L’histoire raconte que Marco Polo ramena les pâtes et le riz de Chine et que Christophe Colomb rapporta la tomate d’Amérique. Les dés étaient jetés et l’Italie allait inclure ces produits désormais incontournables dans ses recettes. Peut-être moins complexe que la cuisine française, l’italienne s’attache à la justesse de chaque plat, au respect profond de la tradition. Ici, la mamma n’est jamais loin, rassurante et généreuse. De Cannes à Monaco, elles sont désormais nombreuses les tables à afficher fièrement une carte aux accents transalpins. Le restaurant gastronomique du Manoir de l’Etang, Il Lago, est entre les mains de Luigi Fiore, qui ne déroge pas à la sacro sainte règle : anti pasti, primi piatti, piatti principali et dolci della casa, sur sa carte. A Cannes, L’Italien par excellene s’appelle Il Rigoletto et son chef, Franco Ansalone ajoute sa touche de fantaisie à ses préparations, proposant des raviolis ronds, carrés, en demi-lune… selon son humeur du moment. A Antibes, Oscar’s et Le Michelangelo se mettent en scène avec maestria. Pierres apparentes, sculptures et tons pastel pour le premier, vieilles pierres chargées d’Histoire pour le second, qui s’est installé dans l’ancienne cave du Domaine d’Ott. Nice, logiquement, tient son rôle de capitale de la Côte d’Azur. C’est donc une farandole d’enseignes qu’elle abrite. Il y a les adresses familiales, avec cuisine ad hoc. Leur succès s’appuie sur une équation de base : recettes ensoleillées, avec vins du pays et assiettes généreuses. Parmi elles, Boni et ses fromages piémontais au four ou sa morue au lait à la vénitienne, Da Giuseppina, tenue par trois frères, dont l’un produit l’huile d’olive qui accompagne le poulpe et sa roquette ; La Trattoria de Giuseppe, aujourd’hui une table populaire dans toute la noblesse du terme, sorte de cantine à l’italienne pour amateurs de risottos. Et puis il y a les institutions, que les Niçois et les autres fréquentent de génération en génération. Tous ceux qui aiment l’Italie et sa cuisine connaissent La Zucca Magica et sa déco délire à base de courges, de coloquintes et de potirons, La Baie d’Amalfi et son style brasserie, ou L’Auberge de Théo et son décor champêtre. Plus récente, La Voglia redessine la brasserie contemporaine. Avec ses produits à consommer sur place ou à emporter, Le Local est à la fois un restaurant et une épicerie fine ; on y trouve ici ce que l’Italie a de meilleur, tant en charcuterie, qu’en fromages, pâtes, condiments… En Principauté, l’Italie s’est invitée dans quatre établissements. Le plus ancien, Pulcinella ressemble à une authentique trattoria. Dans le paysage depuis fort longtemps aussi, Polpetta et les frères Guasco déclinent les incontournables jambon San Daniele, ravioli, penne all’arrabiata et foie de veau à la vénitienne. Plus confidentiels, La Piazza et La Romantica accueillent ceux qui apprécient la bonne chère. Le premier cité, dans un décor digne d’un théâtre, note ses plats du jour sur une ardoise. La Romantica, c’est la table familiale, avec une cuisine bourgeoise made in Piémont.

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Dans l’assiette, des légumes sutout. En déco, des coloquintes et autres potirons. C’est La Zucca Magica.
Dans l’assiette, des légumes sutout. En déco, des coloquintes et autres potirons. C’est La Zucca Magica.
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Demandez à un Cannois s’il connaît un bon restaurant italien, il vous répondra qu’il n’en existe qu’un : Il Rigoletto.
Demandez à un Cannois s’il connaît un bon restaurant italien, il vous répondra qu’il n’en existe qu’un : Il Rigoletto.
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Il Lago, le restaurant italien du Manoir de l’Etang, est entre les mains d’un… Italien. Son nom : Luigi Fiore. Sa cuisine : italienne dans toute sa splendeur, du début à la fin, des antipasti aux dolce.
Il Lago, le restaurant italien du Manoir de l’Etang, est entre les mains d’un… Italien. Son nom : Luigi Fiore. Sa cuisine : italienne dans toute sa splendeur, du début à la fin, des antipasti aux dolce.

Auberge de Théo, 52 avenue Cap-de-Croix, Nice (04 93 81 26 19). Menu déjeuner : 14,50 €. Dîner : 30,50 €. Carte : environ 30 €. Boni, 21 rue Barla, Nice (04 93 56 35 39). Autour de 25 €. Da Guiseppina, 25 rue Delille, Nice (04 93 85 21 66). Environ 30 €. Il Lago, Le manoir de l’Etang, Bois de Font-Merle, 66 allée du Manoir, Mougins (04 92 28 36 00). A partir de 30 €. Il Rigoletto, 60 boulevard d’Alsace, Cannes (04 93 43 32 19). Menus : 15 € et 49 €. La Baie d’Amalfie, 9 rue Gustave-Deloye, Nice (04 93 80 01 21). Menu d’Affaires : 20,50 €. Menu Rapido : 16,50 €. Menu Grand’Italia : 30,50 €. La Piazza, 9 rue du Portier, Monaco (00 377 93 50 47 00). Environ 60 €. La Trattoria de Giuseppe,10 rue Lascaris, Nice. Environ 25 €. La Romantica, 3 avenue Saint-Laurent, Monaco (00 377 93 25 65 66). A partir de 60 €. La Voglia, 2 rue Saint-François de Paule, Nice (04 93 80 99 16). Environ 60 €. La Zucca Magica, 4 bis quai Papacino, Nice (04 93 56 25 27). Environ 25 €. Le Local, 4 rue Rusca, Nice (04 93 14 08 29). Environ 25 €. Le Michelangelo, 3 rue des Cordiers, Vieil Antibes (04 93 34 04 47). Menus : 45, 62 et 110 €. Oscar’s, rue du Docteur Rostan, Antibes (04 93 34 90 14). A partir de 30 €. Polpetta, 2 rue Paradis, Monaco (00 377 93 50 67 84). A partir de 30 €. Pulcinella, 17 rue du Portier, Monaco (00 377 93 30 73 61). Environ 35 €.

Par Cécile Olivéro.

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