Aix, le centre de la Belle Provence
Aix, le centre de la Belle Provence
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Aix, le centre de la Belle Provence

Rien n’arrête le développement aixois. La ville exploite son potentiel.


Une cité à taille humaine, une situation géographique enviable et des atouts économiques et culturels majeurs… Rien n’arrête le développement aixois. La ville provençale exploite le potentiel avec rationalité et discernement.

On reconnaît la ville thermale d’origine romaine à ses ruelles étroites, ses façades hautes en couleurs et ses charmants hôtels particuliers. L’art et l’eau créent sa dualité. Une architecture inimitable et d’innombrables fontaines… La balade suffit à s’en convaincre. Fernand Pouillon écrit : « Les ensembles sont plus nécessaires que les chefs-d’œuvre isolés, car ils participent à la vie humaine de chaque jour. Aix est un ensemble ». Les 137.000 habitants s’y sentent bien. Le patrimoine classé cohabite avec la ville du futur sur un territoire de 18.600 ha. Avec l’Aéroport International de Marseille-Provence à 25 km, les quatre autoroutes et la gare TGV qui met Lyon à 1h20 et Paris à 2h50, Aix-en-Provence apparaît comme un carrefour européen, un lieu de rencontre à la fois culturel et économique.

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Sans doute la plus célèbre fontaine aixoise, La Rotonde est réalisée en 1860. Les trois statues qui la composent, Justice, Agriculture et Beaux-Arts, font allusion aux domaines de prédilection de la ville à cette époque.
Sans doute la plus célèbre fontaine aixoise, La Rotonde est réalisée en 1860. Les trois statues qui la composent, Justice, Agriculture et Beaux-Arts, font allusion aux domaines de prédilection de la ville à cette époque.

Théâtre, opéra, expositions, des marchés tous les jours de la semaine, des foires et des brocantes… Ici, on célèbre la Provence et respecte l’artisanat. La cuisine a le parfum de l’olive et le goût du soleil. Gaie, généreuse et variée, elle emploie le thym, l’origan et le romarin. La cité passe maître dans l’art du calisson et produit du bon vin, les Coteaux d’Aix. Mais celui qui a vraiment œuvré pour la ville reste le peintre Paul Cézanne. De nombreuses fois, l’artiste, dont on célèbre le centenaire de la disparition cette année, immortalise la montagne Sainte-Victoire, lieu de pèlerinage, mais aussi de randonnées pédestres.

Non satisfaite de se contenter de ses richesses historiques et naturelles, la ville affiche une politique économique des plus volontaristes. On favorise l’accueil aux entreprises innovantes et créatrices d’emplois. Trois universités, de grandes écoles dont L’Institut d’Etudes Politiques et L’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, et 40.000 étudiants (soit plus d’un quart de la population) confèrent à l’endroit son statut de référence en la matière. Dans ce domaine encore, on ne se repose pas sur ses acquis : on renforce les pôles universitaires et on améliore la vie des jeunes (restructuration des cités U et développement d’équipements sportifs). Cette présence estudiantine retentit sur le marché immobilier : la demande de petites unités à l’achat et à la location gonfle à vue d’œil ; le studio et le T1 se vendent sans délai ; l’investissement locatif fait fureur.

« Le mètre carré le plus cher de France après Paris », la réputation aixoise laisse songeur, mais ne surprend pas au regard de ces réalités. Si la cité n’est pas très étendue (on la parcourt à pied), elle n’en demeure pas moins multiple. D’abord, la vieille ville, le bourg Saint-Sauveur et la Cité Comtale, et son mètre carré entre 4000 et 5000 €. Ensuite, Villeneuve : face au Palais de Justice, une grande vague d’urbanisme, amorcée à la fin du XVIe siècle en lieu et place des jardins du roi, voit l’édification d’hôtels aux façades travaillées. Et puis, le Cours Mirabeau : la verdure, les fontaines, les cafés invitent à la détente quiconque passe par là. D’ici, on aperçoit les boulevards qui ont remplacé les anciens remparts. Comme eux, ils séparent cité ancienne et ville nouvelle. Mais avant, le quartier Mazarin, conçu au XVIIe siècle selon le principe du damier. Il doit son nom à l’Archevêque, le frère du Cardinal. A l’époque, il abrite bourgeois et parlementaires. Ses habitations présentent de beaux volumes et un prix du mètre carré avoisinant les 6000 €. Ceux qui n’ont pas les moyens du collectif dans le centre aixois choisissent des secteurs comme le Val Saint-André, le Pigonnet ou Puyricard. Ils bénéficient de surfaces plus importantes. Les amateurs de villas optent pour la route de la Sainte-Victoire, le Tholonet, Puyricard, les Pinchinats et les collines de Montegai, où le prix d’appel se situe à 1 M e. Les plus fortunés prennent la direction de Saint-Marc-Jaumegarde.

Sous la pression humaine, Aix joue la carte du neuf : la ZAC Sextius-Mirabeau, débutée voilà treize ans, s’étend sur 19 hectares et prévoit pas moins de 2000 appartements, des parkings (une denrée rare !), des bureaux et des lots commerciaux. Autre attente à l’horizon 2007 : les programmes Vendôme Rotonde et Aquae Sextiae, soit 200 appartements, à 4500 € du mètre carré. Enfin, le développement du quartier de Puyricard envisage 70 hectares d’aménagement, une opération qui repousse encore les limites d’Aix et assoie définitivement son rayonnement.

Par Laetitia Rossi - photos : D. Basse