Les restos branchés de Cannes
Les restos branchés de Cannes
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Les restos branchés de Cannes

S’attabler façon tendance à Cannes s’avère d’une facilité déconcertante.


Ville médiatique par excellence, Cannes reste « la » place où s’attabler façon tendance s’avère d’une facilité déconcertante.

D’un bout à l’autre de La Croisette, plus quelques petites rues parallèles, les adresses « trendy » ne manquent pas. C’est décidé, vous optez pour le dîner « branché ». « L’Atelier », le restaurant du « Palm Beach Casino » s’impose comme un haut lieu de la nuit. Souvenez-vous : il n’y a pas si longtemps, l’endroit s’appelait encore « Mogambo » et était une discothèque. Aujourd’hui relooké, ce lounge-music-bar-restaurant propose deux cartes bien distinctes : l’une libanaise, avec douze spécialités, l’autre, sortie tout droit de l’imagination du chef Jean-Luc Ferrato (avec notamment un loup de Méditerranée rôti à la sarriette). Côté déco, joyeux mélange d’influences byzantino gréco romano orientalo contemporaines ! Dès les beaux jours, le plus réside dans cette immense terrasse de mille mètres carrés surplombant la mer. Toujours au bord de la Grande Bleue (puisqu’au Port Canto), le « Baoli » demeure une invitation au voyage.

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Il s’est installé à la place du Planet Hollywood. Dans une atmosphère exotico-tendance, le Palm Square est devenu l’un des incontournables cannois. Ambiance assurée…
Il s’est installé à la place du Planet Hollywood. Dans une atmosphère exotico-tendance, le Palm Square est devenu l’un des incontournables cannois. Ambiance assurée…
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L’Atelier, ou comment dîner « branché » au Palm Beach Casino. En plein été, direction le restaurant de la plage.
L’Atelier, ou comment dîner « branché » au Palm Beach Casino. En plein été, direction le restaurant de la plage.
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Décoration épurée et minimaliste pour un rendez-vous culinaire sur le mode majeur. Le Tantra est reconnu pour ses sushis et ses sashimis… comme pour l’esprit qui y règne.
Décoration épurée et minimaliste pour un rendez-vous culinaire sur le mode majeur. Le Tantra est reconnu pour ses sushis et ses sashimis… comme pour l’esprit qui y règne.

Le succès de ses débuts s’est confirmé et il suffit de passer la monumentale porte d’entrée pour pénétrer un autre univers. L’illusion est parfaite, la cuisine aussi. Savant mélange de tendances asiatiques et de recettes du monde, le tout sur fond de musique évidemment. A l’autre bout de la mythique Croisette se trouve « Le Palm Square ». L’esprit colonial est partout ; depuis les larges fauteuils, les tableaux et les sculptures primitives jusqu’à l’ambiance musicale (tropicale bien sûr). Dans l’assiette, belle continuité, grâce à une cuisine du Sud (caviar d’aubergine aux épices, lotte entière cuite au four ou émincé de rascasse au beurre d’ail mousseux). Assez récent - il vient de fêter ses un an - le « Sushikan » rassemble les adeptes de sushis et tous ceux pour lesquels restauration rime avec convivialité. Ici, le chef prépare en live, la théâtralité dans la présentation en prime et les convives engagent volontiers la conversation entre eux, dans toutes les langues et sans a priori. Un concept qui désormais a fait ses preuves ! Moins récent mais tout aussi couru, c’est le « Tantra », dont la notoriété s’appuie sur un bœuf à la japonaise inimitable, un joli choix de sushis et de sashimis et des nems au chocolat. Moins typés, mais non moins étudiés, les plats servis au « Cinquante Caffe » et « O’Caffe » ! Des rendez-vous incontournables, surtout en fin de semaine pour les post ados, les trentenaires et les quadras. Cuisine du monde pour le premier et cuisine à base de grillades pour le second. Comprenez, dans l’ordre, une lotte au poivre rose et des poissons frais grillés. En règle générale, tout commence autour d’un verre (au « Café Cinquante ») et se termine, les soirs de week-end autour d’un Dj (« O’ Caffe »). Moralité : tendance ne veut pas dire débridé, mais libéré. Dîner tendance ne signifie pas « mal bouffe en musique » mais dégustation sur fond musical. Et dîner tendance à Cannes n’a rien de superficiel. C’est juste un état d’esprit…

Par Cécile Olivéro - photos : L’ŒilStudio J.-M. Sordello - J.-J. L’Héritier - Presse