Une maison en Provence
« La Provence dissimule ses mystères derrière leur évidence », écrit Jean Giono. Peter Mayle consacre à la région bénie des dieux un livre en 1989, que Ridley Scott adapte au cinéma en 2006. Il n’en faut pas plus pour que les Anglo-Saxons aient envie de fouler son pavé, à l’instar des Européens du Nord et des Français en quête d’authenticité, de calme et de soleil.
L’agence Provence Home est implantée au cœur du Triangle d’Or du Luberon et couvre un territoire allant de l’Isle-sur-la-Sorgue, la Venise Provençale réputée pour son village international des antiquaires, jusqu’au Pays d’Apt, contrefort de la chaîne des Alpes. « Le Luberon est mondialement connu pour la beauté de ses paysages préservés et son Parc Naturel Régional à l’abri du Mistral. Cette vallée et ses côteaux sont principalement plantés de vignes et offrent de nombreux domaines viticoles de renom. Dans ce terroir privilégié et facile d’accès, le charme des bâtisses en pierres opère sur une clientèle tant nationale qu’internationale depuis plus de 40 ans. Nos clients, en quête de qualité de vie, recherchent des biens authentiques, bénéficiant de vues dégagées et de cadres intimes. Nous constatons des prix de vente entre 1500 € et 10.000 €/m², pour les propriétés les plus exceptionnelles », décrit Isabelle Gérault. L’année 2018 présente un marché dynamique avec une forte présence des acquéreurs et un nombre soutenu de ventes. Les clients recherchent un certain art de vivre dans le Luberon où se conjuguent authenticité, culture et histoire. Provence Home réalise, chaque année le livre « Vivre le Luberon », véritable ode à la diversité des paysages et au patrimoine, consacré, cette saison, à sept vignerons.
« Le Pays d’Aix est plutôt un marché de résidences principales ou a minima de semi-principales. En effet, 80 % des acheteurs y élisent domicile. Souvent, Monsieur effectue les allers-retours professionnels avec Paris en TGV, capitale dans laquelle il conserve un simple pied-à-terre, quand le reste de la famille profite du cadre paisible, des écoles internationales, du cachet aixois et de son offre culturelle », observe Nicolas Ginon de l’agence Daniel Féau Provence. Le cœur de la demande s’échelonne entre 1,5 et 2 M € pour une propriété de standing de 250 à 400 m2 sur un terrain de 5000 m2 à 1 ha, à moins de 10 mn de la ville phare, aux Pinchinats, au Tholonet ou à Puyricard. Le marché est actif avec des délais de vente de 9-12 mois à condition d’afficher des prix cohérents. Dernièrement, l’un de nos clients parisiens acquiert pour 3,5 M € une villa de 410 m2 (cinq suites) ultra contemporaine d’esprit béton brut dans un parc de 5000 m2 face à la montagne Sainte-Victoire. Seule exigence originelle : la proximité d’un aéroport.
Plus axées sur la résidence secondaire, les Alpilles séduisent des clients anglais, suisses, belges, américains et hexagonaux, attirés par les fermes en pierre, les mas rénovés ou les bastides provençales autour de 2 M €. Récemment, un couple de quinquagénaires belges s’est offert un mas camarguais de 400 m2 à proximité d’Arles sur un terrain de 15 ha avec parc et rizière à 2,2 M €, bien décidé à exploiter les 10 suites en chambres d’hôtes. A l’exception des amateurs avertis, la plupart visite autant les Alpilles que le Luberon. C’est ensuite le bien qui fait la différence… son caractère historique et sa rénovation. A noter un intérêt marqué pour le très charmant village de Lourmarin dans le Sud Luberon, sis à seulement 40 mn d’Aix.
« Le Comtat Venaissin réunit, également, des adeptes », commente Michel Veyrier de Demeures du Grand Sud. Il décline les paysages naturels et verdoyants entre les Dentelles de Montmirail, le Ventoux et les Monts du Vaucluse. Moins médiatisé que les Alpilles, le Luberon et l’Uzège, le secteur abrite des villages vivants toute l’année, une vie culturelle et sociale riche à proximité d’Avignon, d’Orange et de L’Isle-sur-la-Sorgue et des autoroutes A7 et A9. Les acquéreurs se répartissent entre résidents principaux, en poste dans l’agro-alimentaire et les entreprises logistiques de l’axe rhodanien, et secondaires, originaires de l’axe Lille-Paris-Lyon, mus par la qualité du cadre, la passion du vélo et le goût pour les activités de pleine nature. La majorité investit entre 800.000 €, la somme demandée en échange d’une maison de 250 m2 avec piscine et pool-house, et 1,6 M €, 500 m2 habitables, des dépendances et de belles prestations sur un terrain de 8000 m2 à 3 ha. Le Piémont du Ventoux - Beaumes-de-Venise, Caromb, Bédoin et Saint-Didier - se porte bien, à l’instar des Dentelles de Montmirail - Gigondas, Sablet et La Roque-Alric - Autant d’adresses inférieures de 20-30 % par rapport aux Alpilles et au Luberon.
