Paris : le marché repart à la hausse

Après 2 années d’attentisme, le marché parisien retrouve son éclat. Les transactions s’accélèrent, portées par des vendeurs plus rassurés et des acheteurs de retour. Entretien avec Richard Tzipine, directeur général de Barnes, qui observe cette reprise au cœur des agences du groupe.

L’année 2025 marque sans conteste un tournant. « Dans nos agences parisiennes et franciliennes, nous avons enregistré une progression de 30 % de l’activité cette année », explique Richard Tzipine. « Nous retrouvons ainsi un niveau proche de celui, record, atteint en 2022 dans l’après-Covid. Ce regain s’explique par la baisse des prix intervenue en 2023-2024, de l’ordre de 10 % à Paris, ainsi que par le recul des taux d’intérêt, désormais proches de 3 %. Globalement, les projets gelés les années précédentes se sont concrétisés cette année. Le marché s’est stabilisé et les acquéreurs bénéficient à nouveau d’un pouvoir d’achat acceptable. Cette reprise reste cependant contrastée à selon les quartiers.

Après un début de carrière dans l’édition et la publicité, Richard Tzipine intègre le groupe Barnes en 2006 et occupe le poste de Directeur Général. Barnes, 122 rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8e (01 85 34 70 70). www.barnes-paris.com

à Neuilly, cette jolie maison qui s’ouvre à l’avant sur un jardin paysagé de 162 m2 et à l’arrière, sur un patio, accueille sur 300 m2 et 3 étages, 5 chambres dont une suite, une salle de sport, une cave… Deux emplacements de parking dans un immeuble proche. 5.180.000 €.

Situé au cœur du quartier des ministères dans le 7e, cet appartement d’exception occupe la totalité du 2e étage d’un élégant immeuble. Sur 225 m2, il compte des pièces de réception en enfilade et 4 chambres dont une suite parentale. Parking à proximité. 7,9 M €.

Situé à proximité immédiate du Trocadéro, ce triplex d’exception de 230 m2 et 5 chambres, profite d’une superbe terrasse de 32 m2 avec vue dégagée sur la Tour Eiffel. Cave. Place de parking en sus du prix. 5.265.000 €.

Le 16e arrondissement enregistre une progression de plus de 50 %, porté par son rôle de marché de report pour ceux qui n’ont plus accès au 7e. Le 9e double son volume de transactions, tandis que l’Est parisien connaît un engouement croissant, jouant un rôle similaire en alternative au Marais. Sur la rive gauche, le dynamisme est également marqué, avec des hausses de 45 % dans les 6e et 7e arrondissements, et un 5e arrondissement, notamment autour du Panthéon, qui profite de l’effet report du 6e. À l’inverse, le 8e arrondissement reste pénalisé, affaibli par les manifestations répétées et un manque de vie de quartier ». Quant au très haut de gamme, il continue de résister : « Les biens au-delà de 10 millions d’euros ne connaissent pas la crise. Le volume est limité, mais le marché demeure très actif et reste sensible au climat politique. Les propriétaires qui vendent le font le plus souvent dans le cadre d’un départ de France », conclut Richard Tzipine.