La communauté du Pays d’Aix
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La communauté du Pays d’Aix

Le territoire des Bouches-du-Rhône regroupe 34 communes, de La Roque d’Anthéron et Saint-Estève, au nord, à Mimet et Peynier, au sud, de Coudoux, à l’ouest, à Puyloubier, à l’est, soit 361.836 habitants, dont le tiers installé sur Aix-en-Provence.


Le Pays d’Aix compte cinq bassins de vie. Le sud (Vitrolles, Les Pennes-Mirabeau, Cabriès, Bouc-Bel-Air, Simiane-Collongue et Mimet), 85.000 riverains, subit une forte pression démographique, motivée par une situation stratégique. Les pouvoirs publics n’ont de cesse d’organiser et de maîtriser le développement, de même que les déplacements au sein du secteur ultra fréquenté. Le Val de Durance (Jouques, Le Puy-Sainte-Réparade, Pertuis, Peyrolles-en-Provence, Saint-Estèves-Janson, Saint-Paul-lez-Durance, Venelles et La Roque d’Anthéron), 46.200 âmes, campe une charnière, largement axée sur l’agriculture et le tourisme, entre la métropole Aix-Marseille et les espaces protégés du Luberon et de la Haute-Provence. La chaîne des Côtes et de la Trévaresse (Lambesc, Rognes, Saint-Cannat, Eguilles, Ventabren et Coudoux), 31.000 administrés, apparaît comme un point névralgique entre la ville d’eau et d’art, le Pays salonnais et l’étang de Berre. L’agriculture y est performante et la nature, de toute beauté. La haute vallée d’Arc (Beaurecueil, Châteauneuf-le-Rouge, Fuveau, Peynier, Rousset, Puyloubier, Saint-Antonin-sur-Bayon, Trets et Meyreuil) assiste à la création d’un pôle industriel tourné vers la microélectronique. Comme tous les sites qui connaissent un essor rapide, ce dernier témoigne d’un décalage entre le niveau d’équipement et les besoins réels des 31.000 autochtones. Reste à évoquer le centre, articulé autour de la montagne Sainte-Victoire et de la bourgade chère à Paul Cézanne. La belle héberge 138.000 personnes, parmi lesquelles 40.000 étudiants. Il convient de souligner son rôle, à l’échelle régionale voire nationale, en matière de justice et d’éducation. Entre 1999 et 2006, le nombre de résidents dans la communauté du Pays d’Aix augmente de 5,8 %. L’adresse attire 800.000 touristes par an, séduits par les tableaux provençaux, l’authenticité des villages ancestraux, le patrimoine architectural, le mélange de culture, d’histoire et de tradition. Les foires, les marchés et autres salons portent haut les couleurs du terroir.*

Jean-Pierre Bec de l’agence Bec Capron travaille sur tout le pourtour aixois, avec une préférence pour le nord, « le point cardinal qui suscite la plus forte demande ». Si Puyricard a la cote, Les Pinchinats bénéficie d’un environnement végétal généreux. En s’éloignant d’Aix, l’acquéreur obtient, à budget équivalent, plus d’espace. Parfaite pour les télétravailleurs et les vacanciers, cette propriété du XVIIe siècle de Lambesc, sise à 20 mn de la localité phare - 230 m2 sur 2,5 ha - vaut 1.260.000 €. Maintenant, deux des trois secteurs les plus recherchés s’animent à l’est : Le Tholonet et Saint-Marc-Jaumegarde jouissent de vues magnifiques sur la montagne Sainte-Victoire. Eguilles, à l’ouest, remporte, également, un franc succès. Dès que l’on sort de la première couronne en direction de Ventabren, les prix baissent légèrement. Une référence à 1 M € sur Ventabren, soit une bâtisse de 200 m2 sans nuisance aucune sur une parcelle de 3000-4000 m2 avec piscine, atteint, par exemple, 1,2 M € à Eguilles. Extrêmement sélectif, le professionnel privilégie les biens de caractère, une denrée oscillant dans le Pays d’Aix entre 1 et 2,5 M €, contre 1-6 M € en intra-muros. Cette maison d’hôte de La Roque d’Anthéron, magnifiquement restaurée - 230 m2 sur 3500 m2 - tourne autour de 1.050.000 €. La catégorie se partage équitablement entre les locaux et les étrangers à la région, à la retraite ou en villégiature, essentiellement des Hexagonaux issus de l’axe Lille-Paris-Lyon. La capitale française se trouve à 3h00 de TGV de la patrie d’Emile Zola. Les Franciliens apprécient la qualité de vie, la commune belle, sereine et active de la Provence Verte.

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Situé à 5 mn du centre d’Aix et à 15 mn de la gare TGV, ce mas du XVIIIe siècle, rénové en 2006, offre authenticité et caractère. Au sein d’un parc paysager et arboré de 5000 m2, il développe environ 350 m2 habitables. Entre 1,5 et 2 M €. John Taylor (04 42 91 54 00).
Situé à 5 mn du centre d’Aix et à 15 mn de la gare TGV, ce mas du XVIIIe siècle, rénové en 2006, offre authenticité et caractère. Au sein d’un parc paysager et arboré de 5000 m2, il développe environ 350 m2 habitables. Entre 1,5 et 2 M €. John Taylor (04 42 91 54 00).
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Sise au nord du Pays d’Aix, cette bâtisse recèle 265 m2, dont un appartement indépendant, sur une parcelle de 5000 m2. 1.750.000 €. Bec Capron (04 42 57 71 17).
Sise au nord du Pays d’Aix, cette bâtisse recèle 265 m2, dont un appartement indépendant, sur une parcelle de 5000 m2. 1.750.000 €. Bec Capron (04 42 57 71 17).
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Entièrement restructurée dans un esprit contemporain, cette villa de 250 m2 affiche de généreux volumes ouverts sur l’extérieur et des prestations de qualité. Le garage ne présente pas moins de 140 m2. Edifiée sur la commune de Lambesc, la propriété profite d’une vue dominante et d’un parc de 3 ha. 1,1 M €. Actus Immobilier (04 42 53 29 26).
Entièrement restructurée dans un esprit contemporain, cette villa de 250 m2 affiche de généreux volumes ouverts sur l’extérieur et des prestations de qualité. Le garage ne présente pas moins de 140 m2. Edifiée sur la commune de Lambesc, la propriété profite d’une vue dominante et d’un parc de 3 ha. 1,1 M €. Actus Immobilier (04 42 53 29 26).

Si la demande est aussi soutenue que stable sur le nord, Valérie Viallon de l’agence John Taylor note une recrudescence de celle-ci pour le sud. Le lycée international de Luynes contribue à cette nouvelle tendance. Les actifs marseillais s’intéressent au coin. L’un d’entre eux vient d’acheter une maison de 200 m2 sur 2,6 ha au Montaiguet, à 1.145.000 €. A partir du mo-ment où l’emplacement s’avère qualitatif, la ceinture aixoise arbore une grille tarifaire homogène. La situation géographique impacte davantage le profil acquéreur. Les familles de cadres, parfois d’origine anglo-saxonne, aiment les villas de standing du sud, tandis que les amoureux de campagne briguent les vieilles pierres du nord. L’engouement pour Le Tholonet, une zone huppée de l’est, est intact. Les prix diminuent véritablement à partir de Châteauneuf-le-Rouge, une limite équivalente à Ventabren, à l’ouest, Bouc-Bel-Air, au sud et Venelles, au nord. La moyenne des transactions en Pays aixois avoisine 1,1-1,2 M €. Le marché est en bonne santé, même s’il demeure moins sollicité que le centre historique. Il semble, en revanche, que les produits à restaurer soient pénalisés. Peu à peu, les budgets reprennent du poil de la bête. La clientèle se montre exigeante, mieux informée que par le passé et attachée au respect d’un bon rapport qualité/prix.

« La plupart espèrent 150-200 m2 en condition irréprochable sur une parcelle de 1000 m2 minimum, sans nuisance visuelle ou sonore, dans un périmètre de 15 km autour du Cours Mirabeau, autrement dit 10 mn de route », précise Martial Badia d’Actus Immobilier. 160 m2 habitables sur 1000 m2 changent récemment de mains contre 900.000 € après 45 jours seulement d’affichage. Ces biens sont rares et quelques clients acceptent de voir plus large. Le triangle Eguilles-Puyricard-Celony réunit des adeptes. Les actifs veillent à l’accessibilité des axes autoroutiers, de la gare TGV et du cœur aixois, quand les seniors privilégient l’authenticité, la tranquillité et la desserte, sans trop s’éloigner de la vie culturelle. Au-delà de 20 mn de voiture, les retraités rechignent à visiter. Belges, Néerlandais et Allemands cèdent au charme des lieux, comme à l’attrait du Pays aubagnais. Moins onéreux, le fief de Pagnol peut cependant avoisiner 4500 €/m2 du côté de Roquevaire et Lascours. Au-delà des fameuses barrières symboliques, le segment individuel s’échelonne de 500.000 à 900.000 €. En règle générale, le sud, caractérisé par une concentration moins dense de beaux objets, se révèle plus abordable. L’un des principaux effets de la crise réside dans la multiplication d’offres audacieuses, jusqu’à 20 % sous les valeurs indiquées. En dépit du phénomène, le marché se maintient à un niveau élevé.

* Source : Communauté du Pays d’Aix

Par Laetitia Rossi