Beauchamp Estates, de menton à St-Tropez
Adrien Willing-Lamy, directeur général et gérant de la structure France depuis dix ans, revient sur le développement de l’enseigne sur la Côte d’Azur et la célèbre presqu’île varoise, qui s’apprête à passer de 30 à 40 collaborateurs au cours du prochain semestre.
Fondé en 1979 dans le centre de Londres, Beauchamp Estates ouvre des agences à Mykonos, Tel Aviv, New York et sur la Côte d’Azur. Avec les actionnaires de Beauchamp Estates, Gary Hersham et Jonathan Gray, l’histoire française a débuté avec l’ouverture de la première agence à Cannes, rue des États-Unis, à quelques mètres de La Croisette, il y a 17 ans.
Suit le bureau de Saint-Tropez, place des Lices, et la très récente inauguration d’une antenne à l’entrée du village de Mougins. Depuis son ouverture, vendeurs et acquéreurs se bousculent, preuve qu’à l’ère de la dématérialisation des relations professionnelles et du télétravail le contact physique fait encore des émules. Dans quelques semaines, c’est au tour de Saint-Jean-Cap-Ferrat de rejoindre le dispositif, de quoi rassurer les clients du triangle d’or Villefranche/Saint-Jean/Beaulieu-sur- Mer. Là encore, le secret tient à une situation de premier choix à la fois pour la visibilité et pour le contact humain. Le chiffre d’affaires français oscille, selon les années, entre 2,5 et 7 millions d’euros avec quatre départements : la transaction, la location saisonnière de villas, la location d’appartements durant les congrès et les festivals et le property management.
Autant de pôles qui se compensent en fonction des périodes. Cet été, par exemple, le volume de réservations en début de saison préfigurait des records de fréquentation. Malgré les émeutes qui ont créé des problèmes sur le marché, nous avons réussi à faire une très bonne saison. Si on annonce une crise dans l’immobilier standard et des dossiers de financement refusés en masse par les banques, le haut de gamme, majoritairement payé comptant, et les adresses premiums, synonymes de valeurs refuges, pourraient tirer leur épingle du jeu, quand la cryptomonnaie plonge et les marchés monétaires s’enrhument. Et le haut de gamme constitue clairement la spécialité de Beauchamp Estates.
En témoigne la vente de la villa « Les Cèdres » à Saint-Jean-Cap-Ferrat, troisième record mondial avec une valeur de 200 millions d’euros lors de sa vente en 2019, quand l’homologue londonien organise la cession d’une autre propriété en Grande-Bretagne à 210 millions d’euros.