Au commencement, il y eut l’amour
La fondatrice d’Amanda Properties, femme, mère et chef d’entreprise accomplie, revient sur la création d’une agence de bientôt deux décennies et sur une vie : une rencontre qui la bouleverse, un amour qui l’inspire et un destin où il est question de valeurs humaines et d’émotions partagées.
L’histoire démarre alors que la jeune juriste âgée de 23 ans croise la route d’un homme. A la tête du réseau Optima, il devient l’ami, l’amant, l’époux et le partenaire professionnel. Il est son mentor. Il voit en elle un potentiel et sans doute l’une de ses plus grandes qualités dans la sphère professionnelle comme dans la vie privée : l’empathie.
Quand vient le temps de céder Optima à un groupe bancaire, Amanda prend son envol. L’homme de sa vie, aujourd’hui disparu, lui conseille alors de capitaliser sur son prénom. C’est comme ça qu’on l’a connaît à Cannes, c’est comme ça qu’elle obtiendra son succès personnel. Amanda Properties voit le jour en 2006. Quand on lui parle management, celle qui fait rimer performance professionnelle avec quatre enfants répond, famille.
« Je gère l’entreprise et ma dizaine de collaborateurs comme ma famille, avec écoute, bienveillance et soutien. C’est une manière d’appréhender le monde et cela concerne aussi les clients. Cette approche humaine est fondamentale dans nos métiers. Cet amour de l’immobilier, celui qui l’a amené vers cette vocation, celui qu’elle a reçu, elle l’a aussi transmis : sa fille aînée est promoteur à Bali, son fils travaille au sein d’Amanda Properties, ses deux autres enfants, plus jeunes, ont le temps et le choix. Amanda croit à la valeur travail, à la régularité, à la constance et à l’honnêteté. Elle rappelle son devoir d’information et de conseil et considère que la relation va bien au-delà de la remise des clés. La route est longue sur la planète immobilier, et le chemin, semé d’embûches. Le supplément d’âme fait la différence.
« D’autant que sur le haut de gamme cannois, les clients n’ont pas plus besoin de vendre que d’acheter. C’est un investissement plaisir. L’approche demande une véritable finesse », précise la professionnelle avant de conclure : « le marché frémit enfin après des mois atones, des transactions de bon augure se concrétisent ».
