La Mercedes Classe SLK à l'essai
La Mercedes Classe SLK à l'essai
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La Mercedes Classe SLK à l'essai

Puissant, sportif et séduisant, ce roadster dévoile tous ses charmes.


Ce roadster est sans conteste le plus novateur de l’année. Plus puissant, plus sportif encore que son prédécesseur, il est aussi plus élégant et donc plus séduisant.

Huit ans déjà que le SLK est apparu sur la scène internationale. Au printemps dernier, place à la deuxième génération. Dire de ce modèle qu’il a du caractère est un doux euphémisme ! Physiquement d’abord ; son design s’inspire des voitures de course : capot élancé, pare-brise fortement incliné, portes larges, poupe ramassée, empattement rallongé de trente millimètres, proue marquante, lamelles profilées en guise de grille de calandre, système d’échappement double… Rien ne manque pour lui offrir une allure aérienne et une silhouette cunéiforme. Idem à l’intérieur : surfaces noires pour la planche de bord, finition argent des commutateurs, des touches et des inserts décoratifs, sellerie cuir (disponible en six coloris) lui confèrent une forte personnalité. Jusqu’à son toit escamotable, qui s’ouvre et se ferme encore plus rapidement (en vingt deux secondes, soit trois de moins par rapport au modèle précédent), et prend encore moins de place dans le coffre grâce à la lunette arrière pivotante (plus soixante trois litres de volume de coffre).

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La sélection minutieuse des matériaux et le choix judicieux des coloris contribuent à asseoir l’image du SLK. L’habitacle est disponible en noir, bleu univers, beige Orient, multi-rouge, gris alpaga et brun tabac. En combinant ces couleurs avec les douze peintures disponibles pour la carrosserie, on obtient une pleiade de possibilités.
La sélection minutieuse des matériaux et le choix judicieux des coloris contribuent à asseoir l’image du SLK. L’habitacle est disponible en noir, bleu univers, beige Orient, multi-rouge, gris alpaga et brun tabac. En combinant ces couleurs avec les douze peintures disponibles pour la carrosserie, on obtient une pleiade de possibilités.

Protection très rapprochée

Plus sûr que son illustre prédécesseur, le roadster bénéficie de systèmes de sécurité qui se mettent en activité selon la situation. Comme les airbags adaptatifs ; ils se déploient en deux temps et en fonction de la gravité de l’accident. En cas de collision latérale, ce sont ceux dits « tête et thorax » qui entrent en action. En complément, un capteur déclenche les airbags latéraux et les deux rétracteurs de ceinture (même en cas de retournement). Pour anticiper les problèmes, la cellule passagers dans son ensemble s’est vue améliorée : montants avant renforcés par des tubes ovales en acier à haute limite d’élasticité, longerons latéraux constitués par une coque intérieure et extérieure elle aussi renforcée par des tôles de séparation et plancher plus solide grâce au tunnel de transmission, aux deux poutres de raccord placées dans le prolongement des longerons avant et aux deux traverses de siège.

Consommation réduite, performances accrues

Vous avez le choix entre trois modèles. Le SLK 200 Kompressor (boîte manuelle à six rapports et cent soixante-trois chevaux) consomme 8 % de carburant de moins que son prédécesseur (à puissance égale bien sûr) et passe de 0 à 100 km/h en 8,1 secondes.

Le SLK 350 (même boîte mais deux cent soixante-douze chevaux sous le capot) est capable de sprints vertigineux ; il ne lui faut que 5,5 secondes pour atteindre 100 km/h. Sa consommation en cycle urbain est de 14,2 l/100 km. Reste le SLK 55 AMG, boîte automatique à sept rapports et trois cent soixante chevaux ; 4,9 secondes seulement lui sont nécessaires pour « monter » à 100 km/h ! Pour tous, Mercedes a prévu l’allongement de la belle saison et de la conduite à ciel ouvert. Avec le chauffage de nuque Airscarf (une exclusivité mondiale), intégré dans le dossier des sièges, un flux d’air tempéré s’échappe des buses d’aération des appuie-tête et réchauffe la nuque, le cou et la tête des passagers. SLK 200 Kompressor, 37.400 €. SLK 350, 46.150 €. SLK 55 AMG, 71.600 €.

Par Cécile Olivéro - Photos : presse.