Rendez-vous Culturels

Tout au long de l’année de nombreuses expositions, pièces de théâtre et autres manifestations.
Gros plan sur une activité culturelle florissante.



Conçue autour de photos, de sons et d’extraits de films, cette exposition « de » et non pas « sur » Michel Houellebecq conduit le visiteur au travers des obsessions de l’écrivain. Cultivant un lien étroit avec le cinéma et les arts plastiques qui accompagnent et prolongent sa réflexion au fil des pages de ses romans, Michel Houellebecq nous offre ici une plongée dans son univers intriguant. Jusqu’au 12 septembre. Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson, Paris 16 (01 81 97 35 88).

Baptisée « Chaupi-Aequator », cette exposition est la première en France à présenter les œuvres d’artistes contemporains équatoriens. Les œuvres choisies ont pour point commun une manière de penser le monde d’aujourd’hui à partir de points de vue qui mettent en perspective les grands systèmes d’opposition de notre culture. Jusqu’au 20 juillet. Maison de l’Amérique Latine, 217 boulevard Saint-Germain, Paris 7 (01 49 54 75 00).

Ce mouvement littéraire et artistique, né aux Etats-Unis à la fin des années 1940 et étendant son influence jusqu’à la fin des années 1960, préfigura la libération culturelle, sexuelle et le mode de vie de la jeunesse. Né à l’initiative de William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac, ce mouvement majeur est ici décortiqué via des œuvres sonores et visuelles, des diapositives, des projecteurs 16 mm replaçant cette culture dans un horizon élargi : de New York à Los Angeles et de Paris à Tanger. Du 22 juin au 3 octobre. Centre Pompidou, place Georges Pompidou, Paris 4 (01 44 78 12 33).

Constituée de plus de 170 œuvres gravées provenant de la collection Jean Ferrero, cette exposition permet une exploration inédite dans le monde des rêves, si cher à Salvador Dali. Œuvres sur papier, dessins, aquarelles et huiles sur toile provenant de collections privées françaises accompagnent cet ensemble foisonnant. Du 25 juin au 30 octobre. Centre d’Art la Malmaison, 47 boulevard de La Croisette, Cannes (04 97 06 44 90).

C’est avec une fausse naïveté que la photographe Lisa Roze a composé sa série de photos intitulée « Pink ». Chaque image est une pièce unique tirée avec un appareil polaroïd transformé, sur du papier qui n’existe plus. Rehaussées à la feuille d’or, ces images créent le décor d’un boudoir de la Belle-Epoque peuplé de cocottes. Prises entre 2008 et 2016, elles mettent en scène Vanessa Paradis, Mélanie Laurent, Mélanie Thierry, Louise Bourgoin, Cécile Cassel, Audrey Tautou, Marie Gillain, ou encore la James Bond girl, Léa Seydoux. Jusqu’au 9 juillet. Galerie Mathias Coullaud, 12 rue de Picardie, Paris 3 (01 71 20 90 41).

Nice, ville natale de cet artiste né en 1942, initiateur de l’art urbain, consacre une grande rétrospective à sa foisonnante création. En plus des œuvres exposées, l’artiste réalisera à l’Abbaye de Saint-Pons un ensemble de tableaux in situ à partir des textes des grandes mystiques chrétiennes « Les Extases » et la bibliothèque Louis Nucéra programme un cycle de conférences et des rencontres autour de son œuvre. Du 18 juin au 27 novembre. MAMAC, place Yves Klein, Nice (04 97 13 42 01).

Face à un bâtiment prêt à être détruit à Berlin en 2011, l’artiste Alain Kramer s’arrête et contemple cette bâtisse vouée à disparaître. Ses murs graffés de mille fresques semblent l’appeler. Appareil photo à la main, il décide d’immortaliser les détails harmonieux et équilibrés de ce désordre apparent. Curieux et convaincu que la beauté se cache dans les replis de l’ordinaire, cet artiste n’a jamais cessé depuis de traquer les murs. Ses peintures photographiques s’exposent en plein air, au sein de l’Orangerie du Sénat et du Jardin du Luxembourg, en accès libre. Du 29 juin au 10 juillet. Accès Porte Férou, 19 bis rue de Vaugirard, Paris 6.

Près de 2000 marins se réuniront pour participer à la plus ancienne et l’une des plus emblématiques courses au large en Méditerranée. Cette grande classique prendra son départ le 10 juin à Marseille. La totalité de la flotte convergera vers le port de Saint-Tropez pour y disputer trois jours de régates côtières, du 12 au 14 juin, avant de rejoindre l’Italie. Un spectacle maritime. Du 10 au 18 juin. Port de Saint-Tropez.

Cette exposition rend hommage à ce grand photographe, créateur des Rencontre d’Arles en 1970. Artiste infatigable, il avait accompagné l’inauguration du musée Jean Cocteau en faisant don de 240 photographies, notamment prises lors du tournage du film Le Testament d’Orphée, réalisé par Jean Cocteau. Ces images sont présentées dans leur intégralité. Une belle occasion de découvrir ce musée réalisé par l’architecte du Mucem, Rudy Ricciotti. Jusqu’au 16 juin. Musée Jean Cocteau, Collection Séverin Wunderman, 2 square de Monleon, Menton (04 89 81 52 50).

Cet événement est le premier grand hommage rendu à cette maison majeure de la décoration intérieure. À travers un parcours chronologique retraçant 80 ans de création, le savoir-faire et l’esprit de Pierre Frey est ainsi mis en lumière. Né en 1903, le fondateur de cette marque incontournable de tissus d’ameublement de prestige, avait fait ses premiers pas à 17 ans en tant que simple coupeur pour la Maison Burger, avant de s’associer avec le dessinateur Jean Chatanay pour créer sa propre société. Jusqu’au 12 juin. Musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris 1 (01 44 55 57 50).

Un monumental mastaba (monument funéraire égyptien) signé Christo redéfinit totalement l’échelle de la cour Giacometti et même l’architecture de la Fondation Maeght. Au pied de cette construction monumentale, conçue avec près de 3000 barils de pétrole, le spectateur fait l’expérience d’une confrontation spectaculaire avec l’objet, la forme, les couleurs, puis l’espace et le temps. Du 4 juin au 27 novembre. Fondation Maeght, 623 Chemin des Gardettes, Saint-Paul-de Vence (04 93 32 81 63).

Le compositeur pop-rock britannique Damon Albarn (Blur - Gorillaz) retrouve la scène du Châtelet pour la création française d’un spectacle musical futuriste inspiré des Aventures d’Alice au pays des merveilles, le chef-d’œuvre littéraire de Lewis Carroll. Véritable show hybride dédié aussi bien aux adultes qu’aux enfants Wonder.land s’articule autour de l’histoire de la jeune Aly. Malheureuse chez elle et à l’école, elle s’échappe dès qu’elle le peut dans un monde virtuel peuplé d’étranges avatars. Du 7 au 16 juin. Théâtre du Châtelet, 1 place du Châtelet, Paris 1 (01 40 28 28 28).

Pour la 10e édition de ce festival musical investissant le Fort Carré d’Antibes, la quintessence de la « French Touch » fait le déplacement. Elephant, Oxmo Puccino, Chinese Man, Puggy, General Elektriks et Breakbot feront retentir les décibels en bord de mer. Les 23 et 24 juin. Fort Carré, Antibes (www.nuitscarrees.com).

Les œuvres sur papier de cet artiste canadien décédé en 2002 forment un ensemble inédit. Dessins, collages, pastels, gouaches, fusains et gravures réalisés entre 1965 et 1978 témoignent de l’incroyable polyvalence de cet artiste épris de liberté, peu connu en France. Jusqu’au 30 juin. Galerie Maeght, 42 rue du Bac, Paris 7 (01 45 48 45 15).

« Je pense qu’il y a trois manières d’aller vers le monde. Il y a la manière de ceux qui veulent le comprendre (...), la manière de ceux qui veulent le changer (...) et puis la manière de ceux qui veulent fabriquer le monde. (...) C’est la manière des artistes, c’est la mienne » déclara l’artiste iconoclaste Jacques Martinez, figure emblématique de la scène artistique azuréenne. Deux expositions lui sont consacrées, constituées de ses oeuvres contrastées. Jusqu’au 12 juin. Galerie de la Marine, 59 quai des Etats-Unis et galerie des Ponchettes, 77 quai des Etats-Unis, Nice (04 93 91 92 92).

Le célèbre chevalier noir qui vient de faire son retour au cinéma dans Batman VS Superman : l’aube de la justice, investit l’intégralité de la galerie Sakura. Au total, 30 artistes contemporains livrent leur version la plus sombre du super héro masqué de Gotham à travers des séries de photos, peintures, sculptures et vidéos. Iconique ! Jusqu’au 12 juin. Galerie Sakura, 21 rue du Bourg Tibourg, Paris 4 (01 73 77 45 69).

Récemment restauré, l’immense retable de 390 x 291 cm peint à Nice en 1516 par Antonio Brea est prêté par la ville de Diano Borello avant de réintégrer l’église dont il provient. À cette occasion, le musée des Beaux Arts présente également une nouvelle acquisition de l’artiste : une nativité. Musée des Beaux Arts Jules Chéret, 33 avenue des Baumettes, Nice (04 92 15 28 26).

Qui porte quoi ? Telle est la question posée par le Palais Galliera à travers cette exposition réunissant une centaine de vêtements et d’accessoires revisitant la mode du XVIIIe siècle à nos jours. Habit du Dauphin, gilet de Napoléon, robe de l’impératrice Joséphine, robe de George Sand, collet de Sarah Bernhardt, salomés de Mistinguett, tailleur d’Audrey Hepburn, manteau d’Elsa Schiaparelli, robe à seins obus dessinée par Jean-Paul Gaultier pour Madonna ou encore pyjama de Tilda Swinton... Le choix de vêtements incarnés est époustouflant. Du 14 mai au 8 janvier. Palais Galliera, musée de la mode de Paris, 10 avenue Pierre 1er de Serbie, rue de Galliera, Paris 16 (01 56 52 86 00).

À l’approche de L’UEFA Euro 2016 qui se tiendra en France en juin - et notamment à Nice - le Musée National du Sport prend de l’avance sur le coup d’envoi avec cette exposition. Déployée sur plus de 800 m2, “Gooal ! Rendez-vous européen” est une invitation à pénétrer dans une grande fête du football européen à travers de nombreux documents et objets d’archives ainsi que des œuvres d’art dont les célèbres représentations de footballeurs réalisées par Nicolas de Staël et Niki de Saint-Phalle. Musée National du Sport, stade Allianz Riviera, Boulevard des Jardiniers, Nice (04 89 22 44 00).

« Par impatience, un jour, dans un mouvement d’humeur, muni de brou et de pinceaux de peintre en bâtiment, je me suis jeté sur le papier » déclara Pierre Soulages. L’artiste, qui depuis ses débuts, construit une œuvre parallèle et complémentaire à ses toiles, dévoile ici ses créations sur papier réalisées au fusain, au brou de noix, à la gouache, à l’encre, à l’acrylique ou au graphite. Une production d’une extraordinaire diversité révélée au public pour la première fois. Jusqu’au 26 juin. Musée Picasso, place Mariejol, Antibes (04 92 90 54 20).