Rendez-vous Culturels

Tout au long de l’année de nombreuses expositions, pièces de théâtre et autres manifestations.
Gros plan sur une activité culturelle florissante.



Le Château de Versailles accueille en ses jardins l’artiste contemporain Anish Kapoor. Seule une œuvre : Shooting into the Corner, est installée dans la salle du Jeu de Paume. L’artiste britannique d’origine indienne, présente sa vision contemporaine des jardins créés par Le Nôtre. Six œuvres en adéquation avec le lieu ont été sélectionnées dont un intriguant cube, Selectional Body preparing for Monadic Singularity - conçu en collaboration avec le bureau d’architecture Serge Ferrari - installé dans le Bosquet de l’Etoile. Jusqu’au 1er novembre. Jardins du Château de Versailles (01 30 83 78 00).

De fabuleux portraits de Steve McQueen et James Dean, les légendes sacrées d’Hollywood, tous deux nés dans l’Indiana, sont exposés cet été à Saint-Tropez. Cette série rare est légendée par Frédéric Lecomte-Dieu, l’un des biographes de la famille Kennedy, grand historien spécialiste des Etats-Unis. Jusqu’au 1er septembre. Hôtel Byblos, 20 avenue Paul Signac, Saint-Tropez (04 94 56 68 00).

L’acqua alta est cette inondation annuelle touchant la lagune vénitienne. Cet été, ce même phénomène s’empare des espaces du Palais de Tokyo à travers les paysages lacustres imaginés par l’artiste niçois Céleste Boursier-Mougenot. Une expérience visuelle, tactile et auditive modifiant totalement la perception des lieux. Jusqu’au 13 septembre. Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson, Paris 16 (01 81 97 35 88).

Véritable exposition estivale, « Sur l’Eau » présente des photographies et peintures de l’artiste de Land Art Nils-Udo ainsi qu’une installation éphémère placée sur le bord de mer. Ce plasticien allemand, né en 1937 a gardé de son enfance campagnarde, le goût des espaces naturels qu’il retranscrit dans son travail célébrant les milieux aquatiques et forestiers. L’ile Sainte-Marguerite lui offre un écrin idéal. Jusqu’au 20 septembre. Musée de la mer, Fort Royal, île Sainte-Marguerite, Cannes.

Première rétrospective de l’œuvre de Pablo Reinoso, artiste franco-argentin majeur dont les sculptures et installations ont été présentées dans le monde entier, cette exposition met en scène à la fois des œuvres historiques et de nouvelles productions spécifiques. Désarçonnantes, elles envahissent l’ensemble des espaces. L’artiste s’est littéralement approprié le lieu afin de mieux le « renverser » ! Jusqu’au 5 septembre. Maison de l’Amérique latine, 217 boulevard Saint-Germain, Paris 7 (01 40 36 84 35).

La popularité de cet artiste n’a d’égal que sa singularité. La Fondation Maeght lui consacre son exposition d’été, rendant ainsi hommage à ce peintre énigmatique, exposé dès les années 1980 dans les plus grandes galeries et musées nationaux, ainsi qu’aux Etats-Unis, au Japon et en Amérique Latine. Conçue comme une rétrospective, l’exposition baptisée « En Chemin » invite à se promener avec l’artiste depuis ses débuts jusqu’à ses recherches actuelles. Jusqu’au 29 novembre. Saint-Paul de Vence. Fondation Maeght (04 93 32 81 63).

Derrière cette thématique inédite et légère se cache l’histoire de l’essor des boissons exotiques importées en Europe au XVIIIe siècle. Louées pour leurs vertus médicinales et thérapeutiques, ces nouveaux breuvages ont été associés aux plaisirs et aux sociabilités du XVIIIe siècle. Cette exposition présente plus de 120 objets ainsi que des œuvres mettant en scène ce rituel quotidien. Jusqu’au 27 septembre. Musée Cognacq-Jay, 8 rue Elzévir, Paris 3 (01 40 27 07 21).

Des œuvres majeures de grands artistes qui, entre 1905 et 1930, illustrent les avant-gardes en Russie sont réunies au sein de l’espace de 4000 m2 du Grimaldi Forum. Marc Chagall, Alexandre Chevtchenko, Vassily Kandinsky, Kazimir Malevitch... Ces artistes annoncent de grands bouleversements dans la manière de penser, de voir et de présenter la réalité. Leurs œuvres incarnent les ruptures entre un monde dépassé et les langages d’avenir. Jusqu’au 6 septembre. Grimaldi Forum, 10 avenue Princesse Grace, Monaco (00 377 99 99 20 00).

Le Conservatoire National des Arts et Métiers présente à l’occasion de la Fashion Week Haute Couture de Paris, les réalisations de six diplômés prometteurs de la section stylisme et modélisme de chaussures de l’Institut Colbert. Sous le parrainage d’Yvon Rautureau, les souliers sont mis en scène de façon ludique. Jusqu’au 14 septembre. Conservatoire National des Arts et Métiers, 292 rue Saint-Martin. Paris 3 (culture.cnam.fr).

Treize musées et galeries de la ville de Nice s’unissent pour des expositions ayant un thème commun : La promenade des Anglais. Du musée d’Archéologie de Cimiez, au musée Matisse en passant par le palais Lascaris, le théâtre de la Photographie, le musée d’Art Naïf et de l’Image et la galerie de la Marine, tous ces lieux dévoilent les multiples facettes de cette promenade mythique, adulée des artistes tels que Chagall, Dufy ou Matisse. Cette exposition événement vient en soutien à la candidature engagée par la ville de Nice pour obtenir le label patrimoine de l’humanité, décerné par l’Unesco aux sites d’une valeur universelle. Jusqu’au 4 octobre. www.nice.fr

Fondé en 1948, le premier festival de jazz au monde, accueille durant 5 soirs consécutifs des pointures de la scène musicale internationale. Cette année, aux côtés de grands noms du jazz (Jamie Cullum, Charles Lloyd, Kurt Elling, Kenny Barron…), des performers issus de la scène hip hop (The Roots, Lauryn Hill), de la world music (Yaël Naim, Hindi Zahra), du funk et de la dance (Cerrone, Kool and the Gang) complètent cette sélection pointue qui n’oublie jamais de présenter les nouvelles grandes voix actuelles (Asaf Avidan, Benjamin Clémentine, Ibeyi…). Un grand cru à savourer sous les étoiles. Du 7 au 12 juillet. Place Masséna et théâtre de Verdure, Nice (www.nicejazzfestival.fr)

Dans l’Italie du début du XXe siècle, les arts décoratifs sont les héritiers d’une grande tradition artisanale et artistique. Ils se font les interprètes du désir de progrès d’une nation entière. Cette exposition se veut le reflet du style italien des années 1900 à 1940 à travers des créations d’exception signées par des ébénistes, céramistes, maîtres verriers et artistes ayant influencé le design moderne. Jusqu’au 13 septembre. Musée d’Orsay, rue de la Légion d’Honneur, Paris 7 (01 40 49 48 14).

Des fouilles de Delphes aux portraits de Grecs en costumes traditionnels, cette exposition présente 50 images photographiques prises en Grèce entre 1850 et le début du XXe siècle. Une immersion historique et ethnologique. Jusqu’au 29 novembre. Villa Kérylos, Beaulieu-sur-mer (04 93 01 01 44).

Détournant les symboles, profanes ou sacrés, Thomas Leeroy s’interroge sur le sens actuel des motifs de l’histoire de l’art. Cette exposition livre les clés du monde intérieur de cet artiste né en Belgique en 1981. Au menu : une vingtaine de sculptures et dessins déployés dans les salles des collections permanentes du rez-de-jardin avec une incursion dans le jardin intérieur du musée. Jusqu’au 5 juillet. Petit Palais, Musée des Beaux-Arts, avenue Winston Churchill, Paris 8 (01 53 43 40 00).

Ce spectaculaire duo prend forme le temps d’un album - Cheek to Cheek - et d’une tournée qui fait escale à Monaco pour inaugurer le Monte-Carlo Sporting Summer Festival 2015. Les deux stars américaines interprètent de grands standards du jazz classique rendant ainsi hommage aux légendes telles que George Gershwin, Cole Porter, Jerome Kern et Irving Berlin. Malgré les 60 années qui les séparent, Benett et Gaga, dévoilent une complicité inattendue sublimée par leurs voix puissantes qui soulignent l’émotion de chaque titre. Le 4 juillet. Sporting de Monte-Carlo, 26 avenue Princesse Grace, Monaco (00 377 98 06 36 36).

« Et si nous n’existions que dans le rêve d’un chien ? » semble suggérer l’artiste à travers ces nouvelles œuvres mettant en scène Rufus, un chien orange qui flotte en transparence sur les nouvelles toiles de cet américain d’origine norvégienne, qui fut pendant quinze ans marin-pêcheur dans le Massachusetts avant de devenir un peintre et plasticien à la cote ascensionnelle. Jusqu’au 30 juillet. Galerie W, 44 rue Lepic, Paris 18 (01 42 54 80 24).

Seize galeries de renommée internationale et cinq maisons de joaillerie participent à la cinquième édition du salon Point Art Monaco dédié à l’art et aux bijoux. Pièces d’archéologie, œuvres de maîtres anciens et modernes, antiquités, mobilier et bijoux précieux sont réunis pour le plus grand plaisir des amateurs d’œuvres et d’objets d’exception. Du 22 au 26 juillet. Grimaldi Forum, 10 avenue Princesse Grace, Monaco (00 377 99 99 20 00).

Consacrée au vitrail contemporain de 1945 à nos jours, cette exposition propose de découvrir le foisonnement créatif de cet art renouvelé après guerre. Elle présente une génération d’artistes appelée à remplacer les vitraux endommagés par les conflits. Parmi eux : Chagall, Soulages, Poliakoff, Garouste ou encore Benzaken. Jusqu’au 21 septembre. Cité de l’architecture et du patrimoine, Palais de Chaillot, 1 place du Trocadéro, Paris 16 (01 58 51 52 00).

Pour la première fois en France, grâce à un partenariat entre Opiom Gallery, Playtime Project et la ville de Mouans-Sartoux, les princesses déchues de la photographe canadienne Dina Goldstein sont présentées dans leur intégralité. L’artiste présente une version dramatiquement contemporaine des héroïnes féminines des contes occidentaux. Empruntant les codes visuels mis au point par Walt Disney, Dina Goldstein reprend chaque conte là où il s’est arrêté et le dépouille de toute féérie pour mieux suggérer un second volet emprunt de maux universels : solitude, fatigue, alcoolisme, obésité... Du 9 juillet au 27 août. Médiathèque de Mouans-Sartoux, 201 avenue de Cannes (04 92 92 43 75).

Cet artiste né à Boston, vit et travaille à New York. Certaines de ses œuvres sont exposées aux Brooklyn Museum, Moma, National Gallery et Whitney Museum. Il fait à Paris escale pour dévoiler un ensemble de 7 nouvelles sculptures et 20 dessins sur papier. Jusqu’au 1er août. Galerie Minsky, 37 rue Vaneau, Paris 7 (01 55 35 09 00).