Le très prisé 16e Nord
Avec ses larges avenues arborées, ses beaux immeubles haussmanniens, la notoriété de ses établissements d’enseignement et ses commerces attractifs, l’élégant 16e nord conserve son aura et son prestige attirant toujours une clientèle aisée, familiale surtout, séduite par son art de vivre. Focus sur un marché de standing.
Arrondissement résolument bourgeois, le 16e nord se caractérise par la richesse de son offre immobilière et ses belles architectures comptant en grand nombre des appartements haussmannien aux beaux volumes. Proposant un cadre de vie qualitatif, calme et apaisant, il est rassurant pour les acquéreurs, qu’ils soient français ou étrangers. « C’est un endroit qui est agréable à vivre, central dans Paris et proche du périphérique. C’est un quartier recherché par les familles pour la présence de ses bonnes écoles, notamment le lycée public Janson de Sailly réputé pour ses classes préparatoires aux grandes écoles et dont beaucoup recherchent la proximité. Il y a aussi de très bons lycées privés comme Francklin, Saint-Jean-de-Passy, l’Institut de la Tour. Nous avons vendu récemment à une famille américaine un très bel appartement haussmannien situé sur l’avenue George Mandel, l’une des plus cotées du 16e, de 230 m2 avec trois chambres de service et trois parkings, à 3.450.000 €. Même si le gros des transactions concerne aujourd’hui les biens jusqu’à 2 M €, les beaux produits se vendent toujours aussi bien et à des prix élevés. A l’inverse, dans un marché qui a de l’offre, ce qui est le cas du 16e qui a subit une grosse vague de départ depuis trois ans, les appartements avec des défauts sont pénalisés et restent sur le marché », explique Valérie Selignan, directrice de l’agence Daniel Féau Victor Hugo.
Les appartements d’exception situés à des adresses prestigieuses avec de belles vues dégagées trouvent toujours preneurs même à des prix élevés dans ce quartier. Ce qui n’est pas toujours le cas des appartements de réception entre 120 et 300 m2 un peu vieillissants et moins bien situés qui se sont retrouvés en masse sur le marché comme le souligne Fabrice Le Ruyet, président directeur générale de Sothebys : « Les grands appartements de plus de 200 m2 ont été particulièrement touchés par la crise et le départ des français à l’étranger. Mais depuis le printemps les ventes reprennent doucement et ont permis de stopper la chute des prix, même si nous sommes toujours clairement dans un marché d’acheteurs. En moyenne le prix du mètre carré dans cette partie du 16e oscille entre 8000 et 10.000 €, 11.000 € pour les derniers étages et cela peut monter jusqu’à 14.000 € sur les belles avenues comme Georges Mandel et Henri Martin. Caractérisé par une grande diversité architecturale, ce quartier compte aussi des immeubles récents de bonne facture et un grand nombre de maisons de ville situées dans des petites allées privées, calmes et confidentielles comme cette belle maison avec patio et terrasses de 600 m2 que nous venons de vendre à des français à 7.300.000 €. Ces petits îlots verdoyant nichés en pleine ville (avenue Victor Hugo, rue de la Pompe…) sont toujours autant recherchés et séduisent une clientèle française et étrangère qui veut vivre à Paris tout en s’assurant tranquillité et sécurité ».
Résidentiel mais aussi dynamique avec la présence de nombreuses adresses de renom comptant les plus prestigieuses enseignes mode, des commerces de bouches de qualité et une pléiade de restaurants gastronomiques, le 16e nord attire de nombreux étrangers en quête de l’art de vivre français comme le souligne Gabrielle Dorfmann, directrice associée chez Mobilis : « Le 16e nord est proche de l’Etoile et du 8e arrondissement, des quartiers particulièrement plébiscités par les étrangers. Ce quartier attire en nombre une clientèle libanaise, brésilienne, orientale, chinoise et aussi américaine pour qui le 16e arrondissement est le symbole de la bourgeoisie parisienne. Les belles architectures haussmannienne, la présence de nombreux musées, parcs et jardins (jardins du Ranelagh, du Trocadero…) séduisent une clientèle internationale et accrochent aussi les français. C’est un arrondissement où il fait bon vivre, où le bâti ancien est de qualité et où l’on trouve aussi des pôles commerçants attractifs comme la rue de Passy ou l’avenue Victor Hugo. Les belles vues sont également légion dans ce quartier et font grimper les prix du mètre carré. C’était le cas d’un penthouse de 90 m2, en dernier étage et parfait état, avec large balcon filant offrant une vue à 360° sur les monuments de Paris, que nous avons vendu à 19.000 € le mètre carré. Un prix qui peut paraître onéreux mais par rapport à des villes comme New-York et Londres, Paris est toujours moins chère ».
