Le 7e arrondissement, une valeur sûre
Associé à l’art de vivre à la française, noble et prestigieux, le 7e arrondissement de Paris compte parmi les plus prisés de la capitale. Affichant des prix élevés, les plus chers après le 6e, il aimante une clientèle française aisée et des étrangers férus de l’esprit et du style parisien.
Avec ses ambassades, ses ministères, ses beaux musées (Rodin et Orsay), ses galeries d’art, ses bonnes tables et son incontournable hôtel des Invalides, le 7e incarne un art de vivre empreint d’élégance, chic et distingué comme le confirme Isabelle Meunier, créatrice et directrice de l’agence Saona installée dans cet arrondissement depuis 28 ans : « Le 7e est un arrondissement à part qui se distingue d’abord par sa clientèle. De grandes familles bourgeoises françaises et beaucoup de politiques y résident. C’est un arrondissement qui compte également des produits d’exception avec des hôtels particuliers classieux entre cour et jardin et des appartements de haut standing. Il y a dans le 7e un art de vie spécifique qui a conservé le goût des traditions avec la présence d’écoles de renom comme Paul Claudel, Sainte Clotilde, Saint Thomas d’Aquin et Sciences Po bien sûr. Parmi les quartiers les plus cotés, on retrouve le Champs de Mars, les Invalides et les abords du jardin du Luxembourg fortement demandés par une clientèle française et étrangère aisées. Les Brésiliens et les Anglais sont très présents dans le 7e ainsi qu’un nombre croissant d’expatriés français désireux d’y acquérir un pied-à-terre. Cette demande soutenue maintient des prix élevés, environ 20.000 €/m2, justifiés par la beauté des produits et les vues spectaculaires que certains appartements offrent sur les monuments de Paris. Dernièrement, nous avons vendu, rue de Varenne, un appartement de 153 m2 situé au 2e étage d’un très bel immeuble du XVIIIe à 2 M € ».
Elégant et noble de part en part, recelant des trésors d’immeubles anciens et des hôtels particuliers prestigieux, le 7e arrondissement fait se côtoyer toutefois deux mondes très différents comme le souligne Philippe Menager de l’agence Menager : « Au niveau de l’art de vivre, on peut distinguer clairement deux 7e. Il y a tout d’abord le 7e près du 6e, c’est à dire le Faubourg Saint-Germain habité par l’aristocratie au XVIIIe siècle, qui a conservé de sublimes hôtels particuliers et des appartements nobles entre cour et jardin, avec parquet Versailles et grande hauteur sous plafond. C’est la partie du 7e qui est celle de la culture avec les librairies, les cinémas, les galeries et qui se confond avec le 6e arrondissement. Que l’on soit rue de Seine ou rue de Verneuil, c’est un peu la même chose. Cette partie du 7e attire un grand nombre d’acheteurs étrangers mais les Français sont très présents, même sur des transactions à prix élevé. L’autre partie du 7e, c’est celle qui se trouve au-delà des Invalides, c’est un autre monde : grandes avenues, quartiers plus calmes et clientèle majoritairement familiale. Il y a ici davantage d’appartements bourgeois mais également des biens exceptionnels offrant de très belles vues sur les monuments. Mais la partie du 7e qui est la plus demandée, c’est celle du côté du Faubourg Saint-Germain qui est un quartier unique au monde, une particularité parisienne à haut pouvoir de séduction qui maintient une attraction très forte et des prix élevés, comme le prouve une de nos dernières ventes, un très bel appartement de 335 m2 situé dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle qui s’est vendu à 9 M € ».
Le 7e arrondissement déploie une offre immobilière variée comptant des produits d’exception mais aussi des appartements haussmanniens classiques qui selon les quartiers affichent une fourchette de prix assez large comme l’explique Ronan Lebas, dirigeant des agences Stéphane Plaza Immobilier Suffren et Motte Picquet : « Nous travaillons plusieurs zones dans le 7e et dans chaque zone certaines rues constituent à elles seules des micro marchés. La 1e zone, c’est École militaire /Champs de Mars où l’on trouve des appartements familiaux de grand standing, d’une superficie moyenne de 150 à 200 m2 avec des prix qui démarrent à 15.000 €/m2 et qui peuvent grimper jusqu’à 20.000 €/m2 selon les prestations. La 2e zone concerne les quartiers Breteuil et Saxe, limitrophe du 15e nord. Là, nous sommes sur un prix moyen de 12.000 €/m2. Il y a moins de vues ici, mais c’est un quartier où l’on trouve beaucoup d’immeubles haussmanniens, fleurons des ventes. La 3e zone, c’est le cœur du 7e, qui va de la rue de Grenelle à la rue Saint-Dominique, riche en immeubles anciens des XVIIIe et XIXe siècles et aussi bon nombre de constructions des années 70. Il y peu d’appartements familiaux de grandes surfaces ici, d’avantage de 2 et 3 pièces qui partent généralement autour des 11.000 €/m2. La 4e et dernière zone est limitrophe du 6e arrondissement, c’est la partie des Invalides jusqu’au Quai d’Orsay l’une des artères les plus chères de Paris, avec en moyenne un prix de 17.000 €/m2 pouvant grimper facilement jusqu’à 26.000 € pour des biens en dernier étage avec vue sur les monuments ».
