Le 7e Arrondissement un art de vivre
Il a conservé son aura et son côté prestigieux, fait rêver autant les parisiens que les étrangers avec ses beaux immeubles en pierres de taille, ses cours cachées, ses boutiques et ses galeries d’art. Arrondissement cossu, le plus cher de Paris après le 6e, il déploie une offre immobilière variée comptant des produits d’exception. Focus sur ce beau quartier aux deux visages.
Associé à la noblesse et à l’aristocratie française, capturant les ambassades, les ministères, les grands musées tels le musée d’Orsay ou le musée Rodin et l’incontournable hôtel des Invalides, le 7e arrondissement incarne un art de vivre empreint de douceur comme le souligne Paola Rossignol directrice de l’agence Deluxe Confidential : « Le 7e arrondissement a une aura particulière, il y a ici une forme de discrétion qui associe calme et élégance. C’est un quartier protégé, sécurisant, qui a conservé de très belles adresses. Prisé, il est d’ailleurs élu par des familles nobles et par les grandes fortunes françaises qui y résident. On y trouve des trésors de copropriétés arborées, des immeubles de standing, des hôtels particuliers et des surfaces qui vont de la chambre de bonne à des appartements de 5 pièces. C’est un quartier qui est également très bien relié aux autres arrondissements de Paris via les lignes de métro et de bus. Les beaux monuments, les galeries d’art, les boutiques de décoration, de design, le fameux Bon Marché, les musées mais aussi le marché sur la place de Breteuil, l’un des plus beaux marchés de Paris, dessinent un art de vivre qui séduit les français et les étrangers. Les américains, les italiens et les brésiliens sont des inconditionnels de la rive gauche ; et depuis quelques années les Saoudiens autrefois attirés par le 8e ou le 16e arrondissement, veulent désormais vivre dans le 7e ».
Géographiquement étendu de la rue des Saint Pères à l’avenue Suffren, le 7e arrondissement se distingue par deux zones géographiques qui offrent deux marchés immobiliers distincts. Jules Caris directeur de l’agence Galerie de l’immobilier, s’explique : « On peut découper de façon schématique le 7e arrondissement en deux parties. La première se situe entre la rue des Saint Pères jusqu’à la place des Invalides. La deuxième entre la place des Invalides et l’avenue de Suffren. Ce sont deux mondes différents par rapport aux prix, à la population et aux caractères de l’arrondissement. Dans la première partie on trouve des immeubles anciens datant du XVIIIe ou du XIXe siècle, dans la seconde des immeubles plus récents. La différence de prix est considérable, pouvant aller jusqu’à 30%. En moyenne le ticket d’entrée dans la première partie est de 12.000 € le mètre carré et cela peut monter jusqu’à 20.000 € voir au-delà sur certains produits et dans des rues prisées comme la rue de Verneuil, rue de l’Université, rue de Lille ou la rue Las Cases. Dans la deuxième partie, le prix du mètre carré avoisine les 9000 € et ne va pas au-delà de 15.000 €. Le 7e, comme les autres quartiers, a subi les affres de la crise, à la seule différence qu’un bien aux très belles prestations, se vend aujourd’hui encore au même prix qu’il y a deux ans ».
Arrondissement parmi les plus recherchés de la capitale où les transactions sont légion, le 7e attire une clientèle exigeante comme le précise Nathaniel Mock, directeur de l’agence Canizo : « Un client qui veut un appartement dans le 7e côté Saint Germain refusera un appartement dans le 7e du côté du Champs de Mars même si les prestations sont au plus près de ses désirs. Il n’y a que dans cet arrondissement que l’on voit cela ! Le 7e après les Invalides correspond aux attentes des clients voulant aussi résider dans le 6e arrondissement. Il y a cette atmosphère singulière, cette aura intellectuelle qui signifie encore quelque chose et des spécificités architecturales. L’autre 7e est complétement différent, mais pas moins séduisant. C’est la proximité de la Tour Eiffel, une partie plus résidentielle, plus calme, moins clinquante. Il y a une vraie vie de quartier et un parfum d’antan avec des petits commerçants qui sont là depuis des décennies. Mais les deux « 7e » se défendent extrêmement bien, on est d’ailleurs plus dans la recherche de biens que d’acquéreurs. C’est un arrondissement très bien équilibré qui a un fort potentiel d’attraction ».
