Bordeaux l’attractive
La Belle Endormie est sortie de sa torpeur caracolant en seconde position du classement immobilier 2016 des villes où investir. Bordeaux possède de sacrés atouts dont le plus attendu : la ligne LGV qui emmènera en 2017 les voyageurs vers Paris en moins de deux heures. Pris d’assaut, son centre-ville et sa proche périphérie croulent sous les demandes et les prix grimpent !
Portée par une remarquable transformation qui a particulièrement mis en valeur son centre-ville, Bordeaux s’est inventée une nouvelle identité mais a conservé sa douceur de vivre. Nouveau cœur battant de l’hexagone, l’élégante girondine attire en nombre les Parisiens aimantés par son centre-ville, zone où les prix affichent une hausse assez spectaculaire comme l’explique Marie-Charlotte de Demandolx directrice de l’agence Marie-Charlotte D : « Aujourd’hui tout le centre-ville de Bordeaux est valorisé, quelque soit le bien il trouve preneur. La ville vit l’arrivée de la ligne LGV depuis 2 ans déjà et les prix ont grimpé de façon significative comme nul part ailleurs en France depuis 1 an. La clientèle est composée en majorité de Parisiens mais il y a aussi un nombre croissant d’étrangers, particulièrement des Anglais, des Écossais, des Irlandais et des Américains. Ceux qui cherchent un bien aujourd’hui à Bordeaux ne sont pas réfractaires aux travaux, les vieilles bâtisses ou les appartements à rénover ne les font pas reculer. La plupart des acheteurs sont en quête d’une résidence principale et les professions libérales sont largement représentées. Sur ce marché, on trouve également un petit nombre d’acquéreurs voulant investir pour la retraite ou faire un bon placement. Dans le centre ville, les quartiers les plus prisés sont le Triangle d’Or (cours Clémenceau, cours de l’Intendance et l’allée du Tourny), Saint-Pierre, Saint-Michel et toujours les Chartrons. Tout ce qui est à vendre dans ces quartiers part très vite. En moyenne le prix du mètre carré se situe dans une fourchette allant de 5000 à 6000 € mais peut grimper jusqu’à 9000 € pour des biens d’exception, ce qui ne se voyait pas il y a deux ans ».
Si le centre-ville de Bordeaux polarise l’intérêt des acquéreurs, sa proche périphérie bénéficie elle aussi d’une belle attractivité avec ses maisons entourées de jardins. Les actifs optent pour ce confort de vie comme le souligne Pierre de Luzan, directeur de l’agence Mercure Bordeaux : « Aujourd’hui la promotion de Bordeaux est généralisée sur la région. Jusqu’à 30 minutes du centre-ville, le marché a bien résisté et les prix ont même augmentés mais sont nettement moins soutenus que dans l’hyper centre de Bordeaux qui exclut à ce jour certaines bourses ne pouvant plus suivre la cadence. Pour les actifs, la proche périphérie de Bordeaux comporte beaucoup d’avantages dont celui de profiter de la nature et d’avoir un jardin et une piscine à soi tout en pouvant se rendre facilement dans le centre. Parmi les villes et les quartiers prisés, il y a Bouliac, Latresnes, Quinsac, prémisses de la campagne où l’on trouve de jolies maisons individuelles autour de 3000 € le mètre carré. Pessac, Léognan, Cestas ont également les faveurs des acheteurs et affichent une fourchette de prix allant de 2500 à 3500 € le mètre carré. Ce marché à 30 minutes de Bordeaux est en pleine expansion, les demandes affluent. Au-delà de 30 minutes, ce n’est plus la même clientèle, les demandes viennent en majorité de retraités ou d’actifs pouvant travailler à domicile et aussi d’acheteurs souhaitant acquérir une résidence secondaire. Les étrangers sont également très friands de la campagne bordelaise, ils plébiscitent d’avantage le côté loisir de la région. Pour cette clientèle, une maison située à une heure du centre de Bordeaux convient parfaitement ».
