Quand Aston Martin rencontre Red Bull Racing
Quand Aston Martin rencontre Red Bull Racing
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Quand Aston Martin rencontre Red Bull Racing

Cela donne une hypercar révolutionnaire au nom de code AM-RB 001. Le fruit d’une collaboration sans compromis entre une marque de luxe et une écurie de F1 bien décidées à doter la route d’une voiture unique en son genre.


Si l’information est décevante pour les collectionneurs, elle pose d’emblée le positionnement du bolide, conçu par le très prisé Adrian Newey : sur les 150 exemplaires produits, tous ont été vendus alors qu’aucun ne sortira de manufacture avant 2018. Un succès qui incite même les deux enseignes à renouveler leur engagement. Au point d’oser déjà promettre un certain RB13. Du côté du Salon de Genève, on raconte que l’AM-RB 001 devrait répondre au doux nom de Valkyrie, divinité nordique guerrière mais aussi et surtout une appellation en V, un attribut cher à Aston Martin.

« 1 ch pour 1 kg », s’engage le constructeur. Un équilibre parfait, soit près de 1000 chevaux pour une tonne. 10 secondes seulement pour atteindre le 320 km/h. On évoque aussi une motorisation hybride, probablement un V12 atmosphérique ultra puissant associé à un moteur électrique. La piste n’aurait, par ailleurs, rien à envier à la route avec 25 exemplaires prévus sur ce terrain.

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Un design clairement inspiré de la Formule 1.
Un design clairement inspiré de la Formule 1.
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Un design clairement inspiré de la Formule 1.
Un design clairement inspiré de la Formule 1.
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La Ferrari. 499 happy few et pas un de plus aux commandes de la première hybride au monde de 963 chevaux. 3 secondes lui suffisent pour abattre le 0-100 km/h. 1,2 M €.
La Ferrari. 499 happy few et pas un de plus aux commandes de la première hybride au monde de 963 chevaux. 3 secondes lui suffisent pour abattre le 0-100 km/h. 1,2 M €.

La ligne est clairement aérodynamique. Une qualité servie également par une structure en fibre de carbone. Les prises d’air latérales et le généreux diffuseur arrière rappellent les modèles de Formule 1. Les arrêtes anguleuses rompent radicalement avec la sensualité des courbes. Le français Michelin signe les pneumatiques.

Difficile à ce stade d’employer un autre mode que le conditionnel et de ne pas appeler à considérer les chiffres vertigineux précédemment évoqués avec prudence : la marque ménage ses mystères, communique avec parcimonie et recourt à tous les leviers de la dramaturgie. Tradition ou subterfuge marketing ? Une belle leçon de lancement en tout état de cause. Même approche énigmatique au niveau du prix : les uns annoncent 2,78 M € quand les autres parlent de 1 M €. Affaire à suivre…


Ecrit par
Laetitia Rossi - 17 mars 2017
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